Publié sur Facebook par Rachidath Bouraïma le 14 Avril 2022

« Fabroni Bill Yoclounon , je n’ai pas aimé. Je n’ai pas aimé que tes mots me fassent languir comme une amoureuse qui s’impatiente de voir son prince charmant lui faire la cour.

Ton livre n’a pas cessé de jouer avec mes émotions. Tu m’as fait prendre l’ascenseur pour finir par me balancer du haut d’un balcon. Sans parachute. Avec une douceur indescriptible.

Mes yeux se sont écrasés sur tes mots et j’ai ressenti un frisson en caressant ta plume si pointilleuse. J’ai même appris de nouveaux mots. 

“subrepticement” – “virago” – “sépia” . 

Ce livre a tout de même le mérite d’avoir enrichi mon vocabulaire.  Par contre j’ignorais qu’on pouvait “déboire de l’eau”. Tu m’expliques ? [Ça signifie “uriner”, ndlr]. Mes recherches n’ont pas été concluantes sur la question. A moins qu’il ne s’agisse d’une expression sortie de ta folie d’écrivain.

Confère page 132.

En résumé ce livre, c’est «les montagnes russes » de la littérature. Un condensé de suspens et des tournures complètement ironiques. On peut facilement s’identifier à certains personnages.

Après avoir lu le passage sur “la nuit de trop”, je me suis écrié « purée, t’es sadique mec ». Tu ne connais pas les fins heureuses ou quoi ? Ce dénouement inattendu d’une histoire aussi rocambolesque, m’a arraché une larme au coin de l’œil.

Ton livre est empreint d’une réalité déconcertante. Je n’ai pas aimé que tu joues ainsi avec mes émotions.

Au final, ce livre m’a laissé un goût d’inachevé.  Je n’ai pas aimé. J’ai adoré. J’ai vraiment adoré. L’approche réaliste. Le style. La plume. Je n’en attendais pas moins. »

Rachidath Bouraïma